Le Liban a une flore très riche et diversifiée. Elle comprend un grand nombre de plantes confinées dans certaines régions du Liban et qu'on ne retrouve nulle part ailleurs sur notre planète. Ces plantes sont dites endémiques du Liban. Elles portent souvent des noms relatifs au Liban ou à des villages ou personnalités libanaises.
D'autre part, il existe au Liban des espèces de plantes sauvages apparentées aux plantes cultivées appelées Crop Wild Relatives en anglais (CWR). Ces CWR sont les « cousines » sauvages de nos plantes cultivées. Elles contiennent encore des caractères génétiques dont nous pourrions avoir besoin à l'avenir non seulement pour améliorer les rendements, mais aussi pour améliorer la tolérance aux différentes conditions climatiques ainsi que la résistance aux ravageurs et aux maladies.
L'agriculture est née il y a 12 000 ans dans le Croissant fertile dont le Liban fait partie avant de conquérir tous les continents. Le Liban est le centre de domestication des principales cultures, telles que le blé, l'orge, l'avoine, le pois chiche, la lentille, le pois, etc. Il a une valeur historique importante en tant que lieu où l'agriculture s'est d'abord développée. Le grand public n’a pas toujours conscience que la nourriture que nous apprécions aujourd'hui est le résultat d’un très long processus de domestication par sélection qui a duré des milliers d’années. Des hommes et des femmes ont sélectionné parmi les espèces sauvages, les caractères qui répondent à leurs besoins directs.
La Direction Générale des Antiquités (DGA) est en train de rénover sur le site de Musseylha un ancien moulin et le remettre en état pour enrichir l'expérience des visiteurs du site. La présence du moulin sur le site de Musseylha est une excellente occasion de développer le thème de la sensibilisation du grand public aux CWR. C’est la Fondation Charles Corm en collaboration avec la Faculté des sciences de l’USJ et l’ONG Jouzour Loubnan qui a proposé ce thème et œuvre pour sa réalisation.
Sur ce même site, une valorisation de la flore spontanée sera également réalisée. Les plantes endémiques ou rares présentes sur le site seront renforcées et des affiches et des plaquettes seraient placées sur les plantes du site renvoyant à la base de données www.Lebanon-flora.org permettant de se renseigner sur la flore native du Liban notamment les endémiques.
En plantant côte à côte les espèces sauvages et celles largement cultivées, le visiteur pourra comparer les espèces et comprendre ce prodigieux phénomène qu’est la domestication des plantes.
Photo: Iris de Sofar
D'autre part, il existe au Liban des espèces de plantes sauvages apparentées aux plantes cultivées appelées Crop Wild Relatives en anglais (CWR). Ces CWR sont les « cousines » sauvages de nos plantes cultivées. Elles contiennent encore des caractères génétiques dont nous pourrions avoir besoin à l'avenir non seulement pour améliorer les rendements, mais aussi pour améliorer la tolérance aux différentes conditions climatiques ainsi que la résistance aux ravageurs et aux maladies.
L'agriculture est née il y a 12 000 ans dans le Croissant fertile dont le Liban fait partie avant de conquérir tous les continents. Le Liban est le centre de domestication des principales cultures, telles que le blé, l'orge, l'avoine, le pois chiche, la lentille, le pois, etc. Il a une valeur historique importante en tant que lieu où l'agriculture s'est d'abord développée. Le grand public n’a pas toujours conscience que la nourriture que nous apprécions aujourd'hui est le résultat d’un très long processus de domestication par sélection qui a duré des milliers d’années. Des hommes et des femmes ont sélectionné parmi les espèces sauvages, les caractères qui répondent à leurs besoins directs.
La Direction Générale des Antiquités (DGA) est en train de rénover sur le site de Musseylha un ancien moulin et le remettre en état pour enrichir l'expérience des visiteurs du site. La présence du moulin sur le site de Musseylha est une excellente occasion de développer le thème de la sensibilisation du grand public aux CWR. C’est la Fondation Charles Corm en collaboration avec la Faculté des sciences de l’USJ et l’ONG Jouzour Loubnan qui a proposé ce thème et œuvre pour sa réalisation.
Sur ce même site, une valorisation de la flore spontanée sera également réalisée. Les plantes endémiques ou rares présentes sur le site seront renforcées et des affiches et des plaquettes seraient placées sur les plantes du site renvoyant à la base de données www.Lebanon-flora.org permettant de se renseigner sur la flore native du Liban notamment les endémiques.
En plantant côte à côte les espèces sauvages et celles largement cultivées, le visiteur pourra comparer les espèces et comprendre ce prodigieux phénomène qu’est la domestication des plantes.
Photo: Iris de Sofar
Retourner à La Société des Amis des Arbres